Olivier D’Hooghe aka Ameriek (France)
Olivier débute l’apprentissage de la musique à l’âge de 5 ans dans un atelier animé en bas de son immeuble par un pianiste russe. Ses parents lui offrent alors son premier clavier: un Farfisa Matador AR qui trône toujours dans le studio. Le virus musical est attrapé.
S’ensuivent des études classiques au conservatoire où il va se former en appréciant les interactions maître/disciple. Il finit plusieurs cursus de 3ème cycle: analyse harmonique, composition, saxophone, basson, guitare classique et musique actuelle en jazz. En parallèle, ses études universitaires l’orientent vers la physique avec l’électronique, le traitement du signal et l’acoustique.
Depuis les début des années 2000, Olivier, tout en poursuivant sa pratique classique dans des orchestres et la composition, s’investit dans la musique électronique. Son trio Inlandsis, d’influence electronica, produira plusieurs titres et albums (chez Chat Blanc Records, n5MD, Arbouse Recordings, Commision45) avec quelques collaborations notables (Port-Royal, Max Richter, Quench, Millimetrik) et une reconnaissance critique (Inrocks-JD Beauvallet, Tsugi, dMute, Textura, BenzineMag, Drum’n’Bass News, Le Monde Musique). L’electronica d’Inlandsis emprunte aux influences de l’école américaine de musique minimaliste et répétitive: Reich, Glass, Riley,etc…
Il y a eu aussi la rencontre sonore avec Brian Eno au travers des premiers albums de U2 et Peter Gabriel. En voulant comprendre comment ces sons éthérées étaient fabriquées, Olivier fouille sans relâche la médiathèque de sa ville pour écouter toutes les compositions de Eno ainsi que ses collaborations artistiques.
C’est tout naturellement que le dernier projet d’Olivier, Ameriek, est né: mêlant musiques ambient, expérimentale, concrète et répétitive. Ce projet s’appuie sur la génération de sons par différentes techniques avancées de traitement du signal en analogique comme en numérique avec comme essence musicale le sound design. La musique d’Ameriek se joue sur des machines et des synthés modulaires.
Olivier a récemment intégré le collectif Otium.

Neige Adulaire
Dans le processus d’écriture de Neige Adulaire, j’ai décidé de n’utiliser qu’un seul instrument pour composer afin de respecter la pratique mono-instrumentale d’Eliane Radigue.
Pour elle , c’est l’ARP2500 ; pour moi, le Make Noise Strega.
Neige Adulaire est une superposition de quatre couches audio de Strega enregistrées successivement, chacune passant par un module Strymon Starlab. Le jeu instrumental se fait donc simultanément sur les modulations de la source Strega et les variations de l’effet Starlab. Le caractère unique de cet enregistrement vient de l’éphémère d’une performance sur instrument analogique, impossible à reproduire une seconde fois tant les variations infimes sur les paramètres de l’oscillateur Strega offrent des palettes sonores immenses et parfois imprévisibles.

Olivier D’Hooghe aka Ameriek (France)
Olivier started learning music at the age of 5 in a workshop run by a Russian pianist downstairs in his building. His parents gave him his first keyboard: a Farfisa Matador AR that still hangs in the studio. The musical virus is caught.
Classical studies at the conservatory followed, where he learned to appreciate the master/disciple interaction. He finished several post-graduate courses: harmonic analysis, composition, saxophone, bassoon, classical guitar and jazz music. At the same time, his university studies oriented him towards physics with electronics, signal processing and acoustics.
Since the beginning of the 2000s, Olivier, while pursuing his classical practice in orchestras and composition, has invested in electronic music. His electronica-influenced trio Inlandsis has produced several titles and albums (on Chat Blanc Records, n5MD, Arbouse Recordings, Commision45) with some notable collaborations (Port-Royal, Max Richter, Quench, Millimetrik) and critical recognition (Inrocks-JD Beauvallet, Tsugi, dMute, Textura, BenzineMag, Drum'n'Bass News, Le Monde Musique). The electronica of Inlandsis borrows from the influences of the American school of minimalist and repetitive music: Reich, Glass, Riley, etc...
There was also the sonic encounter with Brian Eno through the first albums of U2 and Peter Gabriel. Wanting to understand how these ethereal sounds were made, Olivier relentlessly searched his city's media library to listen to all of Eno's compositions as well as his artistic collaborations.
It is quite naturally that Olivier's latest project, Ameriek, was born: mixing ambient, experimental, concrete and repetitive music. This project is based on the generation of sounds by different advanced techniques of signal processing in analog and digital with sound design as its musical essence. Ameriek's music is played on machines and modular synths.
Olivier has recently joined the Otium collective.

Neige Adulaire
In the writing process of Neige Adulaire, I decided to use only one instrument to compose in order to respect Eliane Radigue's mono-instrumental practice.
For her, it is the ARP2500; for me, the Make Noise Strega.
Neige Adulaire is a superposition of four Strega audio layers recorded successively, each one passing through a Strymon Starlab module. The instrumental play is thus done simultaneously on the modulations of the Strega source and the variations of the Starlab effect. The uniqueness of this recording comes from the ephemeral nature of a performance on an analog instrument, impossible to reproduce a second time as the minute variations on the parameters of the Strega oscillator offer immense and sometimes unpredictable sound palettes

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ameriek.bandcamp.com